Les Minotaures

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Les minotaures ont toujours été redoutés par leurs voisins. Leur carrure imposante et leurs muscles saillants ont de tout temps impressioné. Mais, par dessus tout, on craint leur besoin compulsif de guerroyer. D'abord poussés par leur instinct de survie, ils apprirent à se battre pour defendre leur territoire et leur clan; mais bien vite les minotaures prirent goût aux batailles, et l'envie de se battre devint maladive chez eux. Ainsi, il n'est pas rare de voir un minotaure se lancer seul à l'assaut d'une armée pour satisfaire son besoin de tuer. A l'opposé, on peut parfois voir un de ces hommes-taureaux errer des semaines, le regard vide avant de se laisser mourrir; car un minotaure qui ne se bat pas est comme vidé de son essence. Tel est le lourd fardeau des minotaures, se battre pour ne pas mourrir. Certains d'entre eux ont trouvé dans les murs de la Cité Eternelle l'assurance d'assouvir leurs pulsions guerrières, mais pour combien de temps encore ?


Race de Base: Minotaure

Culture: Taureaux Tempête

Background

Talents

Marchand X 1

Entraîneur X 3

Voleur X 2

Conjurateur X 3


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Culture: Mercenaires

Background

Talents

Entraîneur X 2

Erudit X 2

Médium X 3

Conjurateur X 3


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Culture: Barbarres

Background

Talents

Soigneur X 1

Dresseur X 1

Médium X 3

Prêtre X 3


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Culture: Prétoriens

Background

Originaires des contrées du sud, les Prétoriens excellent dans des techniques exotiques, peu communes dans les autres cultures minotaures. Ils préfèrent développer et aiguiser leur sens martial à l'aide d'armes subtiles, qui privilégient leur habileté et leur rapidité plutôt que leur force brute naturelle. Leur facilité à maîtriser le combat à deux armes en fait des bretteurs efficaces, à la grande surprise de leurs adversaires bluffés par leur apparence grossière.

En souvenir de leur appartenance à la plus haute caste des guerriers, les Prétoriens s'octroient le droit de porter leur armure lourde traditionnelle : l'armure gothique. Lors des duels entre les plus puissants seigneurs prétoriens, ceux-çi s'équipent volontiers de marteaux de guerre ou de mauls très lourds, pour tenter de briser l'armure de leur adversaire.

Détaillé La légende des prétoriens commença il y a une éternité, alors que les tours de la Cité éternelle sortaient de terre les unes après les autres. Les premières arènes attiraient un nombre croissant de voyageurs, d’esclaves et de tyrans.

Au cours d’un défi, un minotaure baptisé Malaskalos affronta Kamshar, le premier ogre albinos.

La carrière de Malaskalos était déjà longue, même avant qu’il devienne gladiateur, et son excellente réputation lui valait l’amour de la foule. Il avait changé de maître à plusieurs reprises, côtoyant ainsi des gladiateurs de tous les horizons : des duellistes ratlings, des orientaux, des rangers elfes, des nains de mithril... Il avait ainsi assimilé de nombreuses techniques pour en faire le style unique qui était sa signature. La spécialité de Malaskalos était étonnante pour un gladiateur de son gabarit : il excellait dans le combat en milieu exigu, tels les labyrinthes ou les galeries souterraines. Sa force colossale et la pluie de coups qu’il délivrait avec ses armes siamoises ne manquaient jamais de fracasser les armures et les os de ses adversaires. Le héros minotaure arpentait les dédales comme un moissonneur parcourt son champ.

Kamshar, lui, était considéré comme un monstre, une aberration de la nature. Son apparence répugnante et son jeu d’une extrême violence cachaient une vive intelligence et parfaite expertise du combat. Le gouverneur de la Cité éternelle le considérait comme son champion et l’employait parfois pour intimider ses opposants. Kamshar, apporté à la Cité éternelle dès son plus jeune âge, avait grandi au milieu des armes et portait sa lourde armure blanche comme une seconde peau. Bien des gladiateurs avaient brisé leur lame sur le métal blême, que l’on disait enchanté. La rumeur prétendait que rien ne pouvait l’abîmer, et encore moins la détruire. Kamshar portait pourtant d’impressionnantes cicatrices, héritage des mauvais traitements reçus tout au long de son existence. Son armure n’était rien comparée à sa résolution. En réalité, le métal avait fléchi à de nombreuses reprises, mais jamais sa rage de survivre et de vaincre.

Le duel épique entre les finalistes du défi attira un public très important. Les paris atteignirent des sommes folles.

Contre toute attente, le vétéran minotaure fit mordre la poussière à l’ogre albinos. Alors qu’il s’apprêtait à délivrer le coup de grâce à Kamshar, Malaskalos suspendit son geste et leva son poing cuirassé pour demander la parole, sous les yeux affolés de son maître d’armes. Pour la première fois de l’histoire des arènes, la foule se tut pour écouter ce qu’un gladiateur avait à dire. Malaskalos offrit d’épargner Kamshar si on lui rendait sa liberté.

Le gouverneur de l’époque accepta le marché, sans même écouter l’avis des toges rouges sans qui, d’ordinaire, il ne prenait guère de décisions. Malaskalos quitta l’arène sur-le-champ. Avant de prendre la route du sud, il reçut la visite de Zamali, l’épouse ogresse de Kamshar. Elle venait d’accoucher d’une portée d’ogres, albinos eux aussi, et remercia le minotaure d’avoir épargné son mari. Sans leur père, dit-elle, les enfants n’auraient pu survivre. En témoignage de son infinie gratitude, elle offrit la lourde armure blanche de Kamshar à son vainqueur et sauveur. Kamshar, pour sa part, survécut une fois de plus à ses nombreuses blessures. Il devint ainsi l’ancêtre de tous les ogres albinos qui servent aujourd’hui l’administration des arènes.

Même s’il quitta la Cité éternelle au faîte de sa gloire, Malaskalos fut vite oublié. Son nom disparut des annales pendant cinquante ans, jusqu’à ce qu’un émissaire minotaure portant une armure blanche se présente aux portes de la Cité éternelle. L’ogre albinos qui supervisait l’activité des sentinelles reconnut immédiatement l’armure de sa propre caste et le blason qui ornait le bouclier de l’étranger. Tout le monde avait oublié les armoiries de Malaskalos, mais pas les ogres : les mères racontaient son histoire à leurs petits pour les effrayer et leur rappeler que nul n’est invincible. L’émissaire demanda à rencontrer le gouverneur de la cité et fut immédiatement exaucé, quoique sous bonne escorte.

Le messager cornu n’était pas Malaskalos mais un prétorien, un soldat de sa garde personnelle. Il raconta avec un accent indéfinissable que l’ancien gladiateur était retourné à sa terre natale, dans l’archipel septentrional de Saruk, après avoir quitté la Cité éternelle. Là, sa fortune et ses talents guerriers lui avaient permis de rassembler les tribus éparses de barbares et de mercenaires sous sa bannière. Il avait fait de Malnor, le fort de bois et de pierre où il avait vu le jour, un bastion qui dissimulait un dédale souterrain imprenable. Sa capitale naissante ne voyait jamais vraiment le soleil, et bourdonnait d’activité de jour comme de nuit. Malaskalos était le chef d’une nouvelle civilisation minotaure dans l’archipel. Il rêvait d’une terre promise pour son peuple, de fonder une nation où les minotaures seraient enfin chez eux.

Un obstacle, cependant, se dressait sur sa route : les Baals. Les minotaures écarlates, incarnations de la violence bestiale de leur race, représentaient un danger pour le très jeune royaume du sud. Les Baals refusaient que leurs frères et sœurs connaissent enfin la paix d’un foyer. Dans leur culture, les minotaures étaient nés pour semer la destruction et la haine.

Tout comme les descendants de Kamshar formaient désormais la garde des ogres albinos, Malaskalos avait rassemblé ses meilleurs guerriers et avaient fait d’eux ses prétoriens. Il leur avait transmis son savoir martial et fait d’eux les héritiers des gladiateurs de la Cité éternelle. Les prétoriens se repéraient avec aisance dans les labyrinthes. Ils connaissaient les secrets des armes les plus puissantes des arènes, du pugilat au mystérieux katana. Ils savaient également porter toutes sortes d’armures avec aisance, et faisaient preuve d’une vigilance à toute épreuve. Leur couleur était le blanc de l’ancienne armure de Kamshar. Le roi vieillissant avait ainsi confié une mission à ses plus fidèles guerriers : rétablir l’ordre en pacifiant les Baals, de gré ou de force. Hélas, les prétoriens n’étaient pas assez nombreux et le chaos grondait dans l’archipel. C’était la raison de la venue de l’émissaire de Saruk : il sollicitait l’assistance de la Cité éternelle dans la guerre civile qui risquait d’éclater à tout moment.

Les ogres albinos n’avaient jamais oublié la clémence de Malaskalos à l’égard du père de leur lignée. Ils tenaient enfin l’occasion de payer leur dette et d’achever le cycle de la légende. Leur fierté fut aussitôt étouffée par le dépit lorsque le gouverneur rejeta poliment, mais fermement, la demande du royaume de Saruk. La Cité éternelle, dit-il, était neutre depuis le premier jour, et le resterait jusqu’au dernier.

On raconte que le prétorien trouva un chariot rempli d’armes, d’or et de parchemins devant sa porte lorsqu’il partit le lendemain. Nul ne sait si l’inestimable cargaison parvint à Saruk. Des chercheurs de trésors ont tenté par la suite de trouver la trace du voyageur et du précieux chariot, jusqu’ici sans succès.

Les royaumes, comme les insectes et les soleils, n’échappent pas à leur destin. Des espions dépêchés par les légats de la Cité éternelle colportèrent bientôt l’écho de la guerre civile qui embrasa l’archipel de Saruk. Le conflit fut d’une violence inouïe. D’impardonnables atrocités furent commises de part et d’autre. Au cœur de la tempête de sang et de larmes se trouvaient les Baals et les prétoriens, frères ennemis engagés dans un carnage qui devait à jamais marquer la mémoire des minotaures. Le labyrinthe de Malnor fut le théâtre d’une bataille abominable et fut bientôt réputé maudit. Même aujourd’hui, les aventuriers hésitent à l’explorer malgré les richesses qu’il contient encore : on prétend que les spectres fratricides continuent de se battre et possèdent ceux qui osent troubler leur mausolée. Le royaume de Saruk fut réduit en cendres et le rêve de la terre promise mourut en même temps que Malaskalos.

Ainsi s’acheva la légende des prétoriens… Du moins, le crût-on jusqu’à récemment.

Les Baals firent leur apparition dans la Cité éternelle il y a quelques années, comme surgis de nulle part. La Cité éternelle accordant la liberté de culte, ils formèrent rapidement une communauté réduite dont personne n’osa s’approcher. Depuis, les carnages qu’ils perpètrent dans les arènes enchantent le public… et leurs dieux sinistres.

Quelques érudits ont mis en garde les autorités de la cité contre le chaos apporté par les Baals, sans rencontrer réellement de succès : les courtisans et les politiciens font aveuglément confiance aux ogres albinos et aux liches pour défendre la cité. Bien entendu, ces notables ont également ignoré les autres minotaures qui se sont lentement mais sûrement rassemblés dans la Cité éternelle. Ces étranges guerriers cornus privilégient les foyers souterrains ou troglodytes, maîtrisent un style de combat unique et parlent avec un accent indéfinissable. Enfin, ils arborent en toutes circonstance des vêtements blancs. Les ogres, eux, savent. Et ils se taisent, car le silence est la voix de leur honneur.

Après l’horrible mort de Malaskalos et la chute du royaume de Saruk, les prétoriens se sont dispersés aux vents du sud. Certains sont retournés à la vie sauvage pour rallier les tribus barbares. D’autres ont préféré le mépris à la régression et sont devenus mercenaires. Les plus rares se font passer pour des Taureaux-Tempêtes. Inspirés par l’orgueil autant que par le désir de justice, ces derniers parcoururent le monde à la recherche de leurs frères prétoriens. Ils leur parlent d’une croisade qui devait mettre fin au chaos.

Les prétoriens et leurs héritiers ont suivi le sillage sanglant des Baals jusqu’à la Cité éternelle. Ils ont pris contact avec le nain Bourre-Deux-Pierres pour annoncer leur arrivée et signifier à leurs ennemis que leur règne sanglant s’achève.

L’heure de la vengeance a sonné.

Talents

Marchand X 3

Soigneur X 3

Médium X 2

Enchanteur X 2


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Mercenaire: Baal

Culture: Possédés

Background

Les croyances populaires décrivent les minotaures comme une espèce primitive et violente. Si les arts du combat sont en effet au cœur de leur culture, le grand nombre ignore que les minotaures accordent également une place capitale à l’âme du guerrier. Les minotaures croient en effet que leur âme est séparée en deux entités distinctes, la leur et celle de leur démon intérieur, leur " baal ", comme ils l’appellent. Quand vient le temps de se battre, c’est le démon, et non le minotaure, qui dirige l’arme et tue les adversaires. L’âme véritable du minotaure n’est ainsi jamais entachée par le meurtre et peut accéder à un monde meilleur dans l’après-vie. Lorsque l’un des leurs vient à mourir, les minotaures accomplissent le rite de l’izhim-baal visant à séparer l’âme véritable du baal. Le démon apaisé par le rite laisse s’envoler l'âme et retourne dans les enfers. Il arrive toutefois que des minotaures dotés d’un baal puissant, tels les guerriers de renom, meurent loin de leur patrie et ne reçoivent pas le rite de l’izhim-baal. Les deux parties de leur âme se battent alors sans merci pour leur salut. Si le baal gagne, le minotaure revient à la vie mais il n’est plus le même : son âme est celle d’un démon des enfers. Le voilà alors possédé, condamné à se battre pour l’éternité pour assouvir son insatiable soif de carnage. Bien des minotaures prennent à cœur de terrasser les baal pour permettre à leurs frères damnés de goûter au repos éternel. Hélas, de nombreux maîtres d’armes de la Cité éternelle n’ont pas cette miséricorde et cherchent à capturer les taureaux de l'Enfer pour les envoyer se battre dans les arènes.

Talents

Forgeron X 1

Marchand X 3

Voleur X 3

Assassin X 1


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Mercenaire: Immortel

Culture: Veilleur de M'bsalom

Background

M’bsalom, ancienne capitale du royaume déchu du même nom, a bâti sa richesse sur l’hébergement, l’équipement et la formation de compagnies de mercenaires louées au plus offrant. Afin d’éviter qu’un jour les compagnies ne décident qu’elles n’avaient plus besoin du Triumvirat pour conduire leurs affaires, ce dernier a créé les Veilleurs, qui se compose de guerriers d’élite qui ont prêté serment par l’acier, par la magie et par le sang. Leurs sanglantes et éclatantes victoires ont fini par leur valoir le surnom d’Immortels. Il arrive, quoique rarement, que l’on en croise dans les arènes de la Cité Eternelle, où ils viennent observer les styles de combat nouveaux ou inconnus.

Talents

Forgeron X 1

Entraîneur X 3

Erudit X 3

Prêtre X 1


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Guerrier Suprême: Grand Cornu

Culture: Héritiers Divins

Background

Lorsqu’ils acquirent la conscience, les cornes des minotaures, touchées par la grâce divine de La Bête, se firent le réceptacle de la conscience de leur père. Ce qui n’étaient que de bêtes cornes de bovidés se retrouvera tout ou parti transformé en une substance des plus étrange : l’Onyxium. Ces cornes, bénédiction de la bête, devinrent pourtant au fil du temps une terrible malédiction. En effet vint un jour ou de sombres sorciers découvrirent le nature de cette substance…Quelle composante plus grandiose que les fragments d’un dieux pouvaient bien exister sur ce monde ? La traque commença, une société secrète de chasseur, les Onyxaunotes, se créa, apprenant rapidement à repérer ceux qui portaient en eux un fragment de conscience plus important. La légende veux, qu’a travers les cornes, La Bête parla à ces plus proches enfants, ceux dont les cornes étaient intégralement d’Onyxium : son existence était en danger, une partie de sa conscience avait déjà à jamais échappé au cycle éternel… Ainsi naquit la Société des Grands Cornus. Traqués plus que tout autre représentant de leur race, ils subissent un entraînement des plus durs, transcendant les capacités innés de ces êtres si proche d’un dieux. Une légende minotaurine dit qu’un jour la Bête revivra au travers de l’un d’eux…

Talents

Dresseur X 3

Conjurateur X 1

Erudit X 1

Prêtre X 1


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